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MA CHAMBRE - REFUGE :

L' adjectif qui décrit le mieux ma chambre est CLAIRE, et il est vrai qu'elle est éclairée naturellement par les rayons du soleil, de cinq heures à dix-huit heures. Cela est dû en grande partie à une grande baie vitrée occupant la totalité du mur qui fait face à la porte, mais aussi au fait que la plupart de mes meubles sont blancs.

Ma chambre est rectangulaire, et mon lit prend toute la largeur d' un côté, accolé au mur. Un bureau, à l'autre bout de la chambre, lui fait face. Enfin, à côté de la porte, sur une grande armoire (bleue) , s' étalent tous mes "bibelots", amassés en quinze ans.

Le tour de mon "domaine" est vite fait, mais j' aimerais vous décrire plus en détail mon lit, car ce meuble hors du commun vaut bien qu'on s'y attarde un peu:

Mon lit, c'est mon refuge, ma cachette, c'est l'endroit où je passe le plus de temps, à lire, à écrire, à travailler, et, bien entendu, à dormir. Il est encastré dans le sol, ce qui est assez peu banal, mais surtout, il est taillé tout d'une pièce avec un espèce d'escalier à trois étages qui me dérobe à la vue, mais qui limite sérieusement mon champ de vision (lorsque je suis couchée, si je me tourne vers la gauche je rencontre le mur, et de l' autre côté le meuble à étages collé à mon lit m'empêche de voir une grande partie de ma chambre); en fait, la nuit, je ne peux voir qu' un bout de ma fenêtre, ou plutôt de mon rideau, que des raies de lumière provenant d'un lampadaire éternellement allumé traversent.

Mais si mon champ de vision est réduit, mon ouïe ne l'est pas du tout. L'air conditionné produit un ronronnement incessant auquel j'ai mis du temps à m'habituer, et qui me donne l' impression d'être dans un train, mais les mouvements en moins. Tous les petits bruits nocturnes, craquements de branches, bruissements de feuilles, pépiements d'oiseaux, me parviennent , estompés par la baie vitrée qui nous sépare. Je perçois des ronflements venant de la chambre contiguë à la mienne, la cloison mince qui nous sert de mur commun ne parvenant pas à atténuer les sifflements bruyants que produit mon frère lorsqu'il est dans les bras de Morphée.

Clémence

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