Pages d'écriture / 1998-99 / Apollinaire 2 / Texte de Faustine
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C'est le matin, il fait encore nuit, et tu croises quelqu'un. quelques pas après lui, tu sens encore son parfum.

Tu marches, il y a quelqu'un derrière toi et tu crois qu'il te suit.

Tu es sur le trottoir et tu arrives chez toi. Tu te dis que les gens dans les voitures t'observent, alors tu te dépêches.

Tu es dans une salle d'attente et tu observes les gens du coin de l'oeil, de la même façon qu'ils te regardent.

Tu es dans la rue sur le trottoir, tu croises quelqu'un, et tu te demandes comment il s'appelle.

Tu croises quelqu'un sur le trottoir, tu te dis qu'il a sa vie et ses histoires, et que tu ne le reverras jamais.

Tu es en vacances dans un endroit où tu ne connais personne. Tu fais ce que tu veux, car tu sais que personne ne te connaît, et tu n'as pas peur d'avoir la honte.

Tu vas chez des amis, et tout de suite, tu perds tes habitudes.

Tu es dans la salle de classe, et tu regardes par la fenêtre pour trouver des idées.

Tu es dans un chemin, il n'y a personne, alors tu parles tout seul.

Toues les matins, tu croise un dame qui à chaque fois baisse les yeux. A chaque fois tu te dis qu'il faut lui dire bonjour, mais comme elle ne te regarde pas, tu ne le lui dis pas.

Tu es sur un trottoir et il y a un bouchon. Tous les gens dans les voitures t'observent et tu n'aimes pas ça.

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