Pages d'écriture / 1998-99 / La prose du transsibérien, de Cendrars / Texte d'Amélie T.
[
Retour liste des séances] [Retour à la consigne] ou [Texte d'Anaëlle]





Le matin, je descends dans le bourg

Les pierres grincent sous mes pieds

Les feuilles bougent et finissent par s'écraser par terre

Le vent qui souffle très fort

Le brouillard devient de plus en plus puissant

La route

Des grincements de voiture

Des klaxons qui retentissent

Des coups de freins

Des gens qui se parlent

Qui s'énervent auprès des passants

Des pleurs

Des rires

Des gens qui sortent de chez eux avec l'air heureux ou malheureux

Le lever du soleil où le ciel prend des couleurs rares

Le soleil commence à éblouir les yeux

Dans la serrure d'une école, beaucoup d'enfants avec des rires, des chagrins

La joie de certains enfants en jouant au football, à la corde

Devant un cimetière

Plus de bruit

Un calme intense

Rien que des vieilles personnes qui se reposent à vie autour de nous

Le froid commence à arriver

Des écharpes

Des gants sont à l'éclat de mes yeux

Grande descente

A la fin de la pente il y a un autre monde

Un autre vu

Dans une forêt

Tout est calme

Les écureuils ne sont pas loin

Les feuilles qui se bercent sur les arbres et finissent par mourir et donner vie à une jeune feuille

Arrivant à destination

L'odeur de la boulangerie qui vient se mélanger à un tas d'autres odeurs de la place

Bruit infernal

Cliquez ici pour remonter en haut de page





Merci d'envoyer un commentaire en cliquant