Pages d'écriture / 1998-99 / La prose du transsibérien, de Cendrars / Texte d'Audrey B.
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Les chiens aboient comme si on était un monstre

Filer est la seule pensée possible

L'attente du cheval hennissant, mais rien

L'envie de s'arrêter mais il faut encore filer

La dame de la ferme dit bonjour

Le long chemin boueux avec les feuilles d'automne fait peur

La sensation de tomber est présente

Maintenant la route m'empare

Je fais attention aux voitures

La pensée de certaines personnes vient en tête

La peur revient

La peur d'être arrêtée par des malfaiteurs

Enfin le bruit des canoés

Toutes les semaines

Les gens parlent

Les pneus des voitures frottent sur la route

Et moi, je suis arrivée à la musique pour passer mon après-midi

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