Pages d'écriture / 1998-99 / La prose du Transsibérien, de Cendrars / Texte d'Audrey T.
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Dans un bois

A cheval

Avec des amis du club

Il pleut

Odeur de fauve

Sur une route de campagne

Il pleut toujours

Le vent se lève

Me siffle dans les oreilles comme un rire éternel

Un bruit de roue qui crisse

Frayeur de se faire renverser

Le vent tombe

La pluie cesse

Mon cheval est mouillé

Un champ au loin

Un chemin près du bois

Possibilité de fuir

Mais le groupe

Regard du groupe !

Finalement, impossibilité de fuir

Un pont

Dessous, un ruisseau sans eau

De retour dans un bois

Des ronces

Pauvre cheval !

Hennissements

Souffrance

Pattes toutes meurtries par les épines

Près club, presque arrivés !

Sur un chemin, l'arrivée

Saleté de chat qui effraie mon cheval

Horreur de chat noir

Il fait penser à un porte-malheur

Comme s'il était capable de faire des mauvais yeux

Quand il miaule, c'est comme s'il sifflait

Sifflement suraigu

Effrayant

Saleté de terreur des chevaux

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