Pages d'écriture / 1998-99 / Perec 3 / Texte de Mathilde
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Mes livres de classe.

A l'école, ils me servent, le soir aussi. Mais la nuit, il faut les oublier, ne surtout pas y penser pour s'endormir.


Mon livre.

Je l'ai commencé avant la rentrée des classes. Je ne l'ai jamais fini, et je pense que je ne le finirai jamais. Mais je le garde à côté de moi, car la photo de cet enfant est belle est douce.


Mon réveil.

A mes yeux il est plus qu'un réveil. Il me réveille sur ma station préférée sans me faire sursauter, on peut même dire en douceur. Sa lumière rouge éclaire toute la pièce, alors je la cache avec un cadre, qui tombe tous les matins. Mais mon réveil, c'est aussi grâce à lui que je m'endors, car j'allume sur "radio" vers 9h30 ; je la mets tout bas, et ainsi dès que je semble m'endormir, je l'éteins.


Ma couette.

Ma couette, sans elle, je ne m'endors pas aussi facilement qu'avec. Ceci, une couette, peut paraître insignifiant, mais ça ne l'est pas. Peut-être la considéré-je comme quelque chose dont je ne peux pas me passer à cause de sa douceur et de sa chaleur. A vrai dire, je n'y ai jamais réfléchi.


Lorsque je suis couchée, je me sens bien, je ne pense pas aux problèmes. Je me laisse porter par le sommeil sans réfléchir, tout en étant détendue.


Mes B.D..

Je les connais par coeur, mais je les relis, cela me fait rire et m'endormir. Elles sont importantes pour moi.

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