Pages d'écriture / 1998-99 / Perec 1 / Texte d'Audrey T.
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Ma chambre.

Sur le palier, la deuxième chambre à gauche est la mienne. En entrant, une grande armoire. Trois portes blanches sont figées à gauche de celle-ci. A environ un mètre se trouve mon lit. Encore une fois, il n'est pas fait. Tout contre se trouve ma table de nuit ; ma lampe de chevet rouge et jaune est posée dessus. En face de mon lit, il y a un grand bureau blanc. Parallèle à mon bureau se trouve mon immense bibliothèque, blanche elle aussi. Je n'ai pas compté exactement combien elle contenait de livres, mais je pense qu'il y en a au moins une centaine. Déjà tous lus. Tous aussi intéressants les uns que les autres. Juste à côté de la bibliothèque se trouve ma commode. Des peluches, un sablier, une tire-lire, des souris en bois, tout cela posé dessus. Un papier peint bleu illustre les pans de murs souvent couverts de posters quelconques.
La première fois qu'on m'a parlé d'Halloween, je devais avoir 8 ans. Cette nuit là, (31/10), couchée dans mon lit, un orage éclata. Je bondis de mon lit en mle cachant dans l'armoire, hurlant que des sorcières tapaient à ma fenêtre pour me faire bouillir dans un chaudron. Quelle peur ! Ma mère monta pour me rassurer.


Dans un hôtel Bed and Breakfast.

Pour accéder à la chambre 156 qui nous était destinée, il fallait monter deux escaliers. En entrant, en haut à droite, se trouvait la télévision. A gauche, un lit deux places accompagnait une petite table de nuit vert pâle. Il faisait horriblement chaud. Nous laissâmes la porte grande ouverte avec une chaise pour caler. La porte en face de celle d'entrée, c'est celle de la douche et des W.C. A côté de la salle de bain, on aperçoit un escalier d'une vingtaine de marches. En haut, deux lits étaient posés l'un en face de l'autre. Cette chambre là me marqua beaucoup, car on se serait cru dans un sauna. Je n'ai pas dormi cette nuit là. Rêvant de pouvoir sortir d'ici, prendre l'air, certainement plus frais que celui de cette chambre. Quelque chose m'intrigua beaucoup : prête à me coucher, j'aperçus sur mon lit une médaille sur laquelle était gravé "Léontine". Cela me fit souvenir que le vrai nom de Mémé était Léontine et non Mémé Antine comme on la surnommait. J'aurais voulu la connaître, la pauvre est décédée. Bref, j'ai mal dormi.


Dans un hôtel Baladin.

Je suis très contente d'avoir dormi ici. Un jour d'été, la climatisation est vraiment appréciée, surtout quand le thermomètre dépasse les 30° ! J'avais dormi dans un lit superposé, vert comme le papier peint et le reste de la chambre qui sont d'un vert différent. Ma soeur a encore râlé, car c'est moi qui ai eu le lit superposé... comme d'habitude !


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