A.B.C. de bassesse chantée

Les vingt-sept heures et quelques d’une porte à l’autre, les fuseaux horaires, les queues dans des interstices douaniers, le poids des valises dans les escaliers du métro pas prévu pour, ou sur des trottoirs pisseux… m’avaient éloigné un moment de toute forme de retour à la lenteur.
Il faut souvent attendre près de quinze minutes à ce feu que tout le monde connaît trop bien pour s’y être régulièrement impatienté, et qu’on appelle « le feu de Rama 9 ». On sait, dans ce début de saison, qu’on va se mettre à dégouliner, imbiber sa chemise, son pantalon : le vent relatif qui empêchait jusque là de transpirer, lorsqu’on roulait, se change en entassement étouffant de tous contre chacun, dans l’air moite et pesant, dans la chaleur des moteurs brûlants, des corps immobiles et celle du soleil combinées.
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On fait le nettoyage avant Songkran (en gros : le nouvel an en Thaïlande, où l'on prend des résolutions...) : rangement/relégation du site qui se morfondait. Ça devenait trop compliqué de se battre contre le spam qui arrivait dans les commentaires pourtant désactivés, les bases de données à bidouiller, les CMS lourdingues, les histoires de configuration de DNS... Donc on plie et on remballe. À moins qu'on s'y remette ? La suite nous le dira.
D'où cette configuration :
....en espérant forcément un peu reprendre la main au fur et à mesure, grâce à ce petit cms tout simple et léger qui va propulser ces indispensables paroles à la face du www ébahi.